LE SPRINT

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Sur toute l'histoire de l'athlétisme, il y a eu différentes formes de sprint, avec différentes longueurs. Jadis il n'y avait pas de règles officielles. Puis l'athlétisme se développe par le biais des occidentaux. C'est pour cela que mesures actuelles sont dans le système métrique : 100m, 200m, 400m, …

De nos jours, on dit que le 400m haie est du sprint; ce n'était pas le cas il y a 20 ans.

Les compétitions ont lieu à la fois en été (J.O., mondiaux) et en hiver. Ces dernière sont appelées "indoor". Dans ce cas là, ce n'est plus du 100m, mais du 60m. dans les pays anglo-saxons, c'est le 56 yards.

Le sprint se retrouve en Grèce ancienne mais il n'existe pas d'épreuve officielle. Dans beaucoup de civilisations, on retrouve le sprint. De tous temps, les hommes ont cherché la vitesse. Les premières compétitions se datent vers la moitié du XIX^e siècle. On ne peut avoir plus de précisions au niveau des dates, mais surtout au niveau de la mesure du temps. A l'époque, il existait même des sprints où les athlètes couraient lancés. En Australie, il existe une course à handicaps. Sur une même course, les athlètes font des distances différentes. Pour des entraînement, cela rétablit les différents niveaux.

Historique :

1896 : les J.O. normalisent les épreuves athlétiques. Ce qui est sûr, c'est qu'au début du XX^e siècle, l'évolution du sport se fait de manière empirique.

Années 20 : débuts du départ arrêté accroupi et non plus debout.

1936 : Jesse Owens gagne le 100m, le 200m, 43100m et la longueur devant les foules hitlériennes aux J.O. de Berlin. Des victoires qui deviennent des symboles pour le contexte.

1937 : les starting-blocks sont officialisés. Le sprint est dominé par les États-Unis.

1948 : J.O. à Londres après la guerre. Fanny Blankers Koen gagne le 100m, le 200m, le 80m haies et le 43100m.

1960 : l'allemand Hary court en 10''00.

1968 : l'américain Hines effectue le 100m en 9''95

Années 70 : 1972 : J.O. avec la tuerie des israéliens.

1976 : J.O. avec le boycott des pays africains pour dénoncer l'apartheid.

Ces 2 olympiades sont dominées par le soviétique Valery Borzov. Le chronomètre électronique est officialisé.

1988 : Florence Griffith court le 100m en 10"49. Carl Lewis coure le 100m en 9"86.

Au sprint, 1 seul faux départ autorisé, le starting-block est obligatoire.

Au décathlon, 2 faux départs sont autorisés.

Selon les épreuves, il y a différentes formes de chronométrage : manuel ou électrique.

La position de départ doit répondre à une double nécessité. Elle doit permettre à l'athlète de réagir le plus vite possible au signal. Puis d'exprimer sa force au mieux afin de vaincre l'inertie initiale avec le plus d'efficacité possible. Être accroupi permet de mettre ses muscles sous tension.

D'abord, l'athlète se place derrière les starting-blocks.

"A vos marques", on se place devant les starting-blocks, on place les pieds dessus, les mains sont derrière la ligne blanche, les épaules au niveau de la ligne blanche et hautes pour gainer le corps, le cou est relâché.

"Prêts", on pousse sur les jambes pour monter le bassin. Il doit être légèrement au dessus des épaules. Il ne faut pas pousser les épaules vers l'avant, car il y a un risque de déséquilibre.

"Pan !!!", début de la course.

Mise en action : phase importante qui se fait sur environ 30m. l'athlète exploite sa capacité d'accélérer et prendre son attitude de course. Il faut respecter 2 impératifs biomécaniques :

- l'alignement corporel pied / bassin / épaule

- orientation des phases de poussée vers l'avant et le haut

Il faut pousser le plus possible dans la phase de maintien de vitesse. Encore une fois, le corps est aligné, placé haut, et il doit y avoir de l'amplitude avec les bras. Un coureur court en cycle antérieur; le pied ne passe pas derrière le fessier. C'est une phase qui dure de 30 à 80m. puis la phase de décélération.