MOTRICITE ET SOCIETE :

DU MASCULIN AU FEMININ :

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Les premiers auteurs à s’intéresser aux relations hommes-femmes sont des américains. Il s’agit des GENDER STUDIES. Cela pose un problème épistémologique, à savoir quelle pertinence à aborder ce sujet dans différentes sciences où il sera aborder de différentes façons.

On prendra au cours de ce chapitre le point de vue sociologique et anthropologique. On se pose ainsi la question de comment la construction du féminin et du masculin s’inscrit sociologiquement dans le sport ?

Les Gender Studies sont nés dans les années 1960 et 1970. Ils sont donc fortement liés au féminisme. Leur idée de départ est que les femmes doivent acquérir dignité et liberté face aux hommes qui détiennent le pouvoir : Il faut donc combattre en terme d’inégalité. C’est le point de vue politique.

Quelles sont les personnes à travailler sur ce domaine ? Il s’agit essentiellement de femmes. On peut ainsi citer par exemple Françoise GASPARD à Paris. Par contre G.C GUILBERT à Rouen est quasiment le seul homme à s’intéresser à ce type d’étude. Mais on peut se poser la question de savoir s’il est aussi facile pour un homme que pour une femme de travailler sur ce sujet ? Et plus généralement s’il est facile pour un sexe de travailler sur l’autre sexe ? Tout cela pose le problème de la construction du féminin et du masculin. Aussi en passant par cette question, il est également apparu les études sur les minorités.

Il y a une différence entre le sexe biologique et la construction sociale des identités sexuelles. Pour Anne OAKLEY « le sexe est un mot qui fait référence aux différences biologiques entre males et femelles. Genre est par contre un mot qui renvoie à la culture ». Ceci concerne donc la classification du masculin et du féminin. « On doit admettre l’invariance du sexe tout comme on doit admettre la variabilité du genre ». Certains auteurs choisissent le mot « sexe » pour montrer qu’entre biologique et sociale il y a interaction et non-opposition. Par conséquent nous allons garder le terme de genre, car on peut montrer que dans la même société une personne peut passer d’un groupe à un autre.

On s’intéresse à la dimension socioculturelle du masculin et du féminin, c’est-à-dire comment les différences biologiques sont gérées selon les différentes sociétés. Par exemple, dans certaines sociétés, les hommes urinent debout et les femmes assis, alors que dans d’autres c’est l’inverse. On peut généraliser ce raisonnement notamment au sport et se poser par exemple la question de savoir quelle évidence y a - t’il à voir des hommes faire du rugby, alors qu’on dit que les femmes qui jouent au rugby ne sont pas féminines ?

I – DE LA CATEGORISATION DU FEMININ ET DU MASCULIN :

Derrière toutes les pratiques sportives, il y a toujours une classification des sexes. En outre quand un sport est pratiqué par les hommes et les femmes on voit que les règles appliquées aux uns et aux autres sont différentes ou la motricité engagée diffère.

1-1 : LES CLASSIFICATIONS :

Le genre est un ensemble d’éléments présentant des caractères communs : Dans le domaine de la linguistique, le dictionnaire renvoie à des catégories liées à des caractéristiques grammaticales. Mais ce n’est pas partout la même chose. Une classification sert à ordonner la pensée. Dès les premières années, c’est par la confrontation que les enfants mettent ensemble ce qui se ressemble ou non. Ceci permet de mémoriser l’espace-temps dans lequel on vit.

Cette division masculin et féminin ne rigidifie pas que la langue, mais tout, c’est-à-dire la façon dont vivent les gens ensemble, la politique, les habitations, les jeux, …Ca prouve aussi très loin dans la vie quotidienne.

Les classifications sont aussi un outil sociologique. Les classifications vont aussi servir à faire de la science, mais servent aussi à chaque individu pour vivre dans sa société. Dans les classifications, on réfléchit aussi en terme d’opposition. Si on est un homme, on n’est pas une femme et inversement. F.HERITIER explique que nos ancêtres ont pris conscience de la différence entre hommes et femmes en observant le monde extérieur : Ils ont repéré le jour et la nuit et en on déduit la différence entre l’homme et la femme. A partir de là, ils ont tout classifier d’une façon bipolaire. Ceci permet d’expliquer le fait que cette distinction touche aussi le travail, l’occupation des espaces, dans les techniques du corps et dans le sport.

1-2 : LES ATTRIBUTS SEXUES :

Il y a une division du travail et des loisirs. Dans toutes les sociétés, de taches sont attribuées aux hommes et aux femmes (exclusives ou non). Par exemple dans :

·        Les sociétés non occidentales :

-         Les femmes : Elles sont censées moudre le grain, transporter l’eau, tisser, cueillir, …

-         Les hommes : Ils chassent, pêchent, coupent le bois, construisent les maisons, …

Les différences entre les hommes et les femmes pourraient être inversées. Il y a donc une construction sociale que fait donc cela (ne repose pas sur des caractéristiques biologiques) : Ca peut reposer sur des caractéristiques honorifiques (quand les hommes dominent, leurs tachent sont honorifiques et les autres non).

·        Les sociétés occidentales : Les répartitions ne sont pas aussi marquées, mais elles sont encore très présentes. Ainsi la part des hommes dans les taches ménagères augmente. Aussi le sport est marqué par les hommes, même si une féminisation est apparue. De plus cette faible participation des femmes dans le sport est liée à la naissance du sport en Angleterre dans les milieux bourgeois. Les hommes se trouvaient dehors et les femmes à la maison.

HALL montre que les hommes vivent dans un temps monochronique (ils font une chose à la fois) et les femmes dans un temps polychronique. Les hommes et les femmes ont donc un vécu et une gestion du temps différents. De plus le temps est lié à l’espace. Toutes ces différences par rapport au temps vont donc aussi se répercuter sur l’espace. C’est le premier attribut.

MAUSS affirme que les techniques du corps sont les façons dont les hommes, sociétés par sociétés, d’une façon traditionnelle, savent se servir de leur corps. PRIEUR, en 1996, fait des enquêtes sur la construction corporelle des travestis mexicains : Ces derniers adoptent des attitudes de femmes quand ils sont en femme et reprennent des attitudes d’homme quand ils redeviennent des hommes. C’est le second attribut. Par conséquent, en fonction de comment les personnes se servent de leur corps, on voit à quelle société ils appartiennent et à quel genre. Il y a des différences entre les femmes et les hommes dans les techniques du corps. On peut en effet les considérer comme des révélateurs ou on considère que les hommes et les femmes se construisent dans les actions.

Le troisième attribut est que les femmes et les hommes n’ont pas les mêmes objets. Mais cela va entraîner des actions et des gestes particuliers pour se servir de ces objets. Les objets nous permettent de nous construirent en tant qu’homme ou de femme. Si un homme s’attribue des objets de femme, il se peut qu’on ne sache plus où le classer dans certaines sociétés.

Ces différences sont fondées donc en nature (biologique), mais aussi dans les mythes de création et de religion. Cela concerne en effet le lien entre classification homme-femme, les représentations, les activités, …

En biologie, il y a une logique binaire de classification : La différence sexuelle est liée à la fixation des chromosomes (X et Y). On note donc la détermination :

·        Du sexe gonadique : Présence d’ovaires ou de testicules.

·        Du sexe génital interne : Trompe, utérus,… / Canaux, …

·        Du sexe génital externe.

·        Du sexe hormonal : Féminisation / Masculanisation.

·        Du sexe à l’état civil, qui est basé sur les caractéristiques biologiques.

·        Du sexe psychologique : Il peut y avoir une troisième catégorie, qui n’est pas reconnue.

Aussi dans certaines sociétés, telles que les Navajo, si un homme a les deux sexes, c’est un surhomme.

1-3 : LES MARGES :

Marie DOUGLAS, en 1971, dans « De la souillure » essaie de comprendre pourquoi dans certaines sociétés, on ne peut pas manger du porc, car il se situe dans plusieurs catégories et est ainsi considéré comme impur.

Il existe des rites d’inversion où l’on peut changer de sexe : Les carnavals par exemple. Il y a aussi des contestations de codes sociaux. Dans les années 1960 et1970, il est apparu une contestation du féminin et du masculin : C’est l’androgénéisation notamment chez les artistes. On note aussi en marge, les transsexuels et les travestis. A travers leurs attitudes, ils reprennent des valeurs classiques de la société. Même s’ils sont en marge, ils entrent dans des schémas normés. PRIEUR parle aussi d’habitus : Le cas des travestis mexicains met en évidence que le corps et les techniques du corps ne sont pas conscientes. C’est le milieu socioculturel qui l’impose. Aussi grâce aux techniques du corps on va pouvoir changer de milieu socioculturel.

La classification est donc une construction socioculturelle. Classer l’autre c’est aussi se classer soi-même et c’est donc mettre de l’ordre dans la société. Derrière ces classifications, il y a des enjeux politiques, économiques, d’identification et d’approbation.

II – LA FABRIQUE D’UN HOMME ET D’UNE FEMME :

La fabrication se fait en fonction des objectifs que la société s’assigne. Les petits doivent vite apprendre ce qu’est une fille et un garçon dans notre société, car ils doivent s’approprier les symboles du masculin et du féminin et acquérir leur identité sexuelle.

Par exemple à Sparte au Vème siècle avant J.C, le but était de détruire Athènes. La société avait donc besoin de soldats. Ils prenaient donc les enfants très jeunes et les entraînaient au combat.

La construction des hommes et des femmes passe par l’approbation de tous les gestes du quotidien (Apprentissage technique du corps, vêtements, les tâches, …) : C’est plus qu’une question de symbole.

L’éthologie (science qui étudie les comportements) des nourrissons : B.CYRULNICK (1985 : « La naissance du sens » : Il y explique que dès leurs toilettes, il y a des différences entre les femmes et les hommes. Il se passe la même chose dans les cours de récréation.

Il y a peu de données sur la construction des enfants. Mais un livre de MOSSE, « La fabrique des males », comprend comment on construit différemment un garçon d’une fille.

On s’intéresse aussi aux rites d’initiation : On travaille directement sur le corps des enfants pour les faire devenir des hommes ou des femmes (marquages sur la peau différents, …). Par rapport à ces rites, D.LEPOUTRE, met en évidence les rites d’accueil (ou les viols collectifs). Il y a construction d’une viabilité. On ne peut pas séparer ces éléments de la classe sociale et de l’âge.

2-1 : DU COTE DES GARCONS : LA VIRILITE :

La virilité est une notion récente. D’après MOSSE, l’idéal masculin daterait seulement du XVIIIème siècle avec trois idées :

·        La volonté de puissance.

·        L’honneur.

·        Le courage.

D’après lui, cette notion a peu bouger depuis aujourd’hui. Ca a influencé les mouvements conservateurs et les mouvements ouvriers.

Ce stéréotype viril de l’homme joue un rôle dans la séparation des sexes. En face, on a fait un statut équivalent de la femme : Elle n’était aucune des trois caractéristiques de l’homme. Il y avait aussi les « anti-hommes » (Variable selon les époques : Hommes, juifs, …).

MOSSE montre que le machisme n’est pas inné chez l’homme. Il est né au XVIIIème siècle. Il va contre les féministes qui revendiquent que les femmes ne sont pas de mères innées et que les hommes sont des machos innés.

Il montre aussi que la virilité est liée au nationalisme : Le bon national est le soldat. Ceci peut être relié au sport. Par exemple, on chante la Marseillaise avant les matchs. Aussi il y a un parallèle avec l’introduction dans les écoles de la gymnastique : Jahn y voit un outil pour préparer la guerre contre la France. Amoros voit à travers la gymnastique un moyen de développer la morale, les aspects militaires et le coté hygiénique.

En Angleterre, on privilégie les jeux collectifs ou le scotisme. MOSSE montre que l’idéal masculin a aujourd’hui faibli a cause de :

·        L’extérieur : Le mouvement des femmes.

·        De l’intérieur : La remise en cause des hommes eux-même.

En 1999, DURET, dans « Les jeunes et l’identité masculine », explique que la conception de l’identité masculine est différente selon le milieu social, l’origine éthique et le gens. Dans son étude il montre que les jeunes garçons font reposer la virilité sur :

·        Le muscle.

·        La masse.

·        La force.

Pour les jeunes d’origine populaire, le muscle recherché serait celui qui est utile (celui qui fait peur). Pour les jeunes d’origine plus favorisée ; le muscle doit séduire, charmer et la virilité est considérée comme un appauvrissement du rôle masculin. En milieu  populaire, le poids est source d’autorité sacralisée. Elle est le principe de la construction identitaire de l’homme. D’où l’importance de l’affrontement physique et le fait que ces valeurs sont présentes chez les garçons, voir aussi chez les filles. Dans les milieux aisés, le macho est critiqué. C’est soit un enfant soit un idiot.

MOSSE montre que ces différences de perception en fonction de l’origine ethnique :

·        Méditerranée : Plus sur l’honneur.

·        Le Nord : Plus norme de la réciprocité.

Ce qui est intéressant dans son étude, est qu’il a pris peur selon l’origine. Le muscle dans l’origine populaire a tendance à passer le sentiment de sûreté et des origines aisées plutôt un sentiment de peur.

2-2 : DANS LES COURS DE RECREATION :

On y trouve des études plus fines et différentes :

·        ZAIDMANN : « La mixité à l’école primaire » en 1996.

·        RAYOU en 1999 : « La grande école approche sociologique des compétences infantiles ».

·        DELALANDE en 2001 : « La cour de récréation : Pour une anthropologie de l’enfance ».

ZAIDMANN considère les groupes sociaux comme un groupe social indépendant des adultes à devenir. Elle montre qu’on travaille plus avec les filles, car être une « femme dans une cour d’école c’est être une maman ou une maîtresse ». Il y a donc une image sexuée : Les filles vont plus vers elles. ZAIDMANN montre plusieurs choses :

·        Les garçons occupent plus l’espace.

·        A la maternelle, les jeux sont souvent mixtes mais ce n’est plus le cas en primaire. Les filles se bagarrent autant que les garçons, mais quand les bagarres sont mixtes, les filles sont plus offensives.

·        Entre la maternelle et le CE2, les relations entre les filles et les garçons changent de forme. A partir de 8-9 ans, il y a une séparation des sexes plus marquée, car les enfants ont largement assimilé les rôles sociaux. Les jeux sont donc plus associés à un genre.

·        Tous les jeux ne se partagent pas. C’est une transgression d’aller jouer dans les jeux de l’autre sexe. Cette transgression n’est possible que dans les jeux d’amoureux-amoureuses ou alors que dans des jeux communs qui renforcent au final la séparation des sexes.

·        Dès le primaire, il y a une manière différente d’anticiper les jeux.

MOSSE montre que la culture et le social imprègnent les comportements en matière de différences sexuelles et ça intervient très tôt chez le nourrisson. Il reste quant même la question peut-on choisir son sexe ? Visiblement la réponse est dans l’ensemble non.

D’après ces études à l’adolescence, on a une idée vague des différences entre les hommes et les femmes. On en prend conscience que quand on s’installe avec un concubin.

III – LES RELATIONS HOMMES-FEMMES :

A travers les rites, la culture du corps, on voit une différence qui permet d’altérité et d’identité. Et immanquablement cette construction amène à une hiérarchisation, ce qui permettrait de dire que la domination des féministes n’est pas un mythe ; L’homme domine la femme.

F.HERITIER est un anthropologue qui a essayé de comprendre le passage dans les catégories. Dans la hiérarchisation, la suprématie des hommes vient en grande partie de ce que les hommes se sont appropriés la fécondité des femmes. Au départ, les hommes ont seulement classé les choses et l'hypothèse est de dire que ce n'est pas seulement parce que les femmes ont le pouvoir d'infantilité qu'elles ont dominé, mais car elles ont la capacité dérangeante de faire la différence et le même. Elle peut faire un garçon et une fille, alors que l'homme ne peut faire qu'un garçon.

Il existe donc des stéréotypes sur les femmes:

·          Elles fonctionnent plus à l'instinct, sur l'intuition. Elles sont plus proches de la nature, alors que les hommes sont les représentants de la culture et de la raison, …

·          Elles sont donc moins capables de se protéger e sont donc plus dangereuses.

Cette infériorité de la femme a des conséquences qui son dangereuses et peuvent être violentes. Dans le sport, à son origine en Angleterre, les femmes ont été exclues des clubs. A cette époque, le modèle dominant était e modèle bourgeois dans lequel la femme est à l'intérieur et les hommes se détendent à l'extérieur. A l'origine du sport moderne, seules les femmes d'ouvriers sortaient pour gagner de l'argent.

De France explique qu'il y a d'autres analyses. Ce dernier est plus proche des théories marxistes: Les femmes ont aliéné cet élément et ont d'elles-mêmes refusé de sortir.

Pour Bourdieu, les dominants imposent de toute façon leur volonté aux dominés. Les hommes et les femmes ont tellement intériosé les comportements, qu'ils ne cherchent plus à les changer. En tout cas, tous les auteurs disent que toutes les relations hommes-femmes ne sont pas que des relations de type dominant-dominé. Par conséquent leur vie quotidienne est marquée de moments où ils font les choses ensemble où l'un est dominé et l'autre dominant puis inversement. Les relations hommes-femmes ne sont donc pas si simple.

En 1977, GOMAN dans "l'arrangement des femmes" montre que ces relations sont plus compliquées. Ce qui l'intéresse, c'est la microsociologie. Il voit comment les gens se placent d'un en face de l'autre, … Ce qui l'intéresse, c'est l'axe individuel. Il a montré que c'est donc plus compliqué. L'idée est donc de dire aussi stop aux études uniquement sur les hommes ou que sur les femmes.

IV – DOMINATION ET RESISTANCE:

Comment se passent ces possibles changements? Es-ce qu'il y a un changement possible? M.MAUSS montre qu'il y a des sociétés d'hommes et de femmes: Es-ce qu'ils vivent ensemble ou séparément?

Par exemple, dans le cas de la participation des femmes au sport, au début De Courbertain pensait que "Une olympiade femelle serait inintéressante, inesthétique et incorrect". Pendant longtemps d'après C.LOUVEAU, on disait "Aux hommes le feu et aux femmes le clair". On en arrive à certains faits dans le sport:

·          Dans les journalistes sportifs, on remarque une majorité d'hommes.

·          30% des sportifs de haut niveau sont des femmes et on ne parle que de 10%.

Ainsi, quand les femmes font du sport, elles doivent rester longilignes, minces et leurs gestes doivent rester dans cette optique.

Mais il y a quant même un changement. POCIELLO en parle. Il montre qu'on parle de plus en plus de la grâce masculine et que le sport devient de plus en plus esthétisé et les affrontements de plus en plus euphéminisés. Donc il y a une réduction entre le sport masculin et le sport féminin. Et ce n'est donc pas qu'on accorde aux femmes de faire comme les hommes, mais les hommes qui se rapprochent des femmes. Il prend donc le modèle qu'ELIAS a pris pour a société. Il y a donc un rapprochement du à la diminution de la violence dans les pratiques masculines.

Certains sports restent quant même masculins. Aussi si les choses changent, c'est grâce aux femmes et aux jeunes. Même les femmes de joueurs de rugby considèrent ce sport comme masculin et, au sein de la pratique, il existe un sexisme très fort et des superstitions. Le rugby dénature les femmes en les masculinisant. Depuis 1989, la FFR reconnaît le rugby féminin. Pour cela il a fallu l'aide des hommes du rugby pour qu'ils transmettent les techniques de jeu et pourtant les clichés, les valeurs entretiennent la marginalisation du rugby féminin. Cependant souvent les femmes, qui ont pratiqué, sont issues d'une famille de pratiquants. Il y a donc un conflit intérieur chez des femmes. Elles doivent cumuler leur pratique et leur définition sociale en tant que femme. Pour cela, elles rejettent la masculinisation du sport sur d'autres pratiques sportives ou sur d'autres équipes. La domination masculine s'exerce à ce point qu'elles ont fini pour réduire ces effets par en incorporer pendant le jeu les marqueurs culturels.