THEORIE JUDO :

LA COMPETITION :

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En 1951, Ishiro ABE arrive à Toulouse. Il est officiellement envoyé par le Kodokan judo. Kawashi avait un judo très statique en opposition avec les techniques en cercle du judo français.

En 1954, il y a deux fédérations : L’UFFAJK (union française des fédérations amateurs du judo kodokan et l’UFFAJK (union française des fédérations amateurs des techniques du kodokan). Il y a une concurrence avec la FFJJ (au début). Puis en 1956 deux judokas partent au Japon et en 1956, il se crée la fédération française de judo et disciplines associées : FFJDA.

Le deuxième conflit se produit entre le Kodokan (FFAJK) et le collège des ceintures noires (1er champion de France) au sujet de l’enseignement d’un judo sportif à la base. La FFJDA était la seule à pouvoir délivrer les ceintures noires. Le collège le veut également. Mais la FFJDA a un pouvoir institutionnel et le collège des ceintures noires ne l’a pas.

Le troisième problème est lié aux catégories de poids. Jusqu’à cette époque, il n’y a pas de catégories de poids. Le collège des ceintures noires est pour maintenir ce système alors que la FFJDA veut le changer. On assiste ainsi en 1952 aux premières catégories de poids. Toutefois il y a un championnat sans ou un championnat avec. Le problème est que pour être reconnu au niveau international le judo doit officialiser ces catégories de poids. Celles-ci sont officiellement adoptées en 1965 par la FFJDA. Le judo est alors reconnu comme un sport olympique. Le collège des ceintures noires a été influencé par les ceintures noires, mais plus depuis 10 ans.

Les diplômes d’Etat apparaissent en 1959 et c’est la troisième fédération a avoir des brevets nationaux après la natation et les guides de montagne (ski). En 1967, les premiers vrais examens sont mis en place. Auparavant le diplôme d’Etat s’obtenait par des équivalences. Aujourd’hui avec 570.000 licenciés, le judo est la troisième fédération en France après le football et le tennis.

Le judo véhicule également certaines étiquettes : Le code moral du judoka pendant longtemps n’est pas dans l’ère du temps. Il était à contre courent. Il faut faire preuve de :

·        Courage.

·        Sincérité.

·        Modestie.

·        Respect (de l’autre et du dojo).

·        Contrôle de soi.

·        Amitié et politesse.

Le judo développe également des attitudes. Au Japon, le dojo est plus petit par rapport au nombre de personnes. On y trouve aussi le portrait de Kano. Ce coté, en face de la porte, s’appelle le Kamikara. Il s’y installe les personnes d’honneur. A gauche, on trouve le Joseki (les professeurs). En face se trouvent les élèves et sont classés du plus gradés au moins gradés. La porte est à droite sur le coté du mur. C’est traditionnellement l’organisation spatiale.

Aussi quand on rentre sur le tatami, on salut dès qu’on pose un pied et les chaussures sont à l’extérieur et les talons vers l’intérieur. A la fin de la séance, on salue aussi debout (ritzureï) et au sol (zareï). L’élève le plus gradé dit au sensei : Rei (salut).

Le judoji doit être propre. Une tâche de sang sur le judoji peut amener à une disqualification et il ne doit pas non plus être déchiré. L’attitude au dojo doit être stricte. Il n’y a aucune tolérance par rapport à la violence lors d’un combat.               pour les entraîneurs : Ils n’ont pas le droit de contester l’arbitre, … Lors des compétitions, il y a très rarement des débordements. On retrouve le code moral des samouraïs. Le judo est plus qu’un sport. C’est le lien entre la voix de la souplesse et l’éducation. Les objectifs généraux de l’éducation s’y retrouvent. Un élève ne doit en effet simplement apprendre le geste, mais doit apprendre aussi à se conduire. Il doit devenir un citoyen autonome. Le judoka est capable de respecter et de suivre les règles.

Comment s’organise le tatami ?

Le centre du tatami est vert et jaune. Autours, il y a une bande rouge, verte ou jaune. La surface de compétition est un carré de 10 tapis sur 10 tapis (un tapis = 2m sur 2m). La portion rouge est comprise dans la surface de combat et l’extérieur est la zone de sécurité. Le rouge est la zone de danger. Elle fait deux mètres.

 

 

Coach

 

Coach

 
                                                 

         Zone de Texte: JZone de Texte: J

A

 
Zone de Texte: J                                                                                                Zone de sécurité (de 2 à 4m)

 

 

²                                                                                Zone de

A

 
 danger réglementée

 


                                                                                                         Surface de combat.

 

 

 

 

 

 


Il faut attaquer quand on est dans la zone rouge. On se fait sanctionner si on y va volontairement. Il peut y avoir plus de tapis. La zone de sécurité peut être commune, partagée avec des tapis voisins. On trouve sur le tapis deux juges de chaise qui vérifient les sorties de tapis et un arbitre central. Si les deux juges de chaise sont d’accord ils peuvent annuler la décision de l’arbitre. En dehors de la surface, il y a les coachs et dernière se trouvent les spectateurs. Chacun des combattants met une ceinture de couleur rouge et bleue pour l’un et blanche pour l’autre dans le but de les différencier. Le combat dure 5 minutes pour les garçons et les filles et si au bout les deux combattants sont à égalité, on assiste à une mort subite. Un ippon rapporte 10 points, un wazari 7 points, un yuko 5 points et un koka 3 points. Si le combat est gagné par décision, il rapporte un point. Les arbitres choisissent celui qui a pris le plus d’initiative. Seuls les wazaris s’additionnent pour donner un ippon. Si j’ai trois koka et mon adversaire a un yuko, c’est lui qui gagne.

On peut aussi marquer des points grâce à des pénalités. Shido correspond à koka, chui à yuko, keikoku à wazari et han soku make à ippon. Un han soku make correspond par exemple à une prise du kimono interdite. Shido est attribuée pour les sorties volontaires de tapis. Les pénalités peuvent également monter pour non-combativité : On arrive à chui si le combattant garde les bras tendus. On monte jusqu’à keikoku si on a déjà un chui et on en a un deuxième ou si on un shido supplémentaire. Han soku make est quand je frappe l’adversaire.

Un mouvement ippon correspond à un mouvement fait avec force, vitesse et qui est contrôlé. Le partenaire doit tomber sur le dos et les épaules de debout au sol. S’il manque une caractéristique, c’est un wazari, s’il en manque deux, c’est un yuko et s’il en manque trois, c’est un koka. Un ippon peut être fait après deux wazaris ou un wazari et un keikoku.

Au sol on peut gagner par clés de bras ou étranglements sans qu’il y ait forcément ippon. Une immobilisation au sol peut déboucher aussi sur un ippon. Mais les quatre types de points sont possibles. Tout dépend du temps resté en immobilisation (25s : Ippon ; 20s : wazari ; 15s : Yuko ; 10s : Koka). Pour qu’il y ait immobilisation, il doit y avoir au minimum contrôle d’une épaule. Moi je dois pouvoir me lever et l’adversaire ne doit pas me contrôler avec les jambes par exemple. Dans le cas où dans une immobilisation, les deux pieds sont totalement en dehors, il y a mate. En compétition un ippon c’est 1000 points, un wazari 100, un yuko 10 et un koka 1.