CONTROLE ET REGULATION :

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On s’intéresse à deux systèmes ( = Système des organes qui sont mis en commun  et ont un but identique) :

·        Système nerveux.

·        Système andocrinien.

I – LA STRUCTURE DU SYSTEME NERVEUX :

Il est composé d’unités de base, à savoir les cellules, qui sont de différents types.

1-1 : LES CELLULES NERVEUSES :

1-1-1 : Le neurone :

Ce sont les cellules les plus importantes en nombre. Elles sont aussi appelées les neurones. Et on en trouve environ 25.1012 dans le cerveau humain.

La structure du neurone est donc composée de différentes parties qui ont des fonctions différentes :

Les cellules ont différentes formes. En fonction du lieu de l’axone par rapport au corps cellulaire et de la forme des dendrites, les neurones ont différentes fonctions :

1-1-2 : La synapse :

Les synapses sont les jonctions avec les autres cellules (musculaires, ganglionnaires, nerveuses, …).

Ces différents types de synapses se font en fonction de leurs fonctions :

·        Le message sensoriel.

·        Pour les grandes informations exitatoires.

·        Inhibition.

Derrière les synapses, on trouve différents éléments.

1-1-3 : L’effecteur :

Les neurones sont connectés entre eux sous forme de réseaux, qui lient la partie centrale à la périphérie. Ce réseau transporte les infos avec les différents organes (dans les deux sens). Les effecteurs sont les organes qui sont sous le contrôle d’un réseau de neurones. Ils exécutent les ordres envoyés par les neurones (ex : Le muscle squelettique). La plupart des organes qui sont sous la direction d’un neurone sont appelés effecteurs : Ce ne sont pas des cellules nerveuses.

1-1-4 : Le récepteur :

Les récepteurs sont des cellules nerveuses spécialisées dans le fait d’être sensible aux variations de l’environnement. Chacun d’entre nous à tout moment possède des cellules nerveuses dans les différents organes qui sont prêts en permanence à réagir aux variations de l’environnement. Chaque récepteur a sa spécialité. Il va répondre à un stimulus dans l’environnement.

Par exemple :

·        Le récepteur de la rétine sensible aux photons.

·        Le récepteur de la peau sensible au froid ou au chaud.

Même si on a des récepteurs spécialisés, ils ne sont pas spécifiques d’un seul stimulus. Par exemple, les cellules de la rétine permettent d’être sensible aux photons, mais aussi à d’autres stimuli. Mais ils ne savent pas ce qu’il se passe.

Il existe différents types de récepteurs en fonction de ce qu’ils sont capables de recevoir :

·        Les récepteurs sensibles à l’environnement lointain appelés les télécepteurs (oreilles, yeux).

·        Les récepteurs sensibles à l’environnement proche : Les extérocepteurs (cutané).

·        Les récepteurs des viscères : Ils mettent en évidence les problèmes dans les organes internes. Il s’agit des viscérocepteurs.

·        Les propriocepteurs (récepteurs du labyrinthe, des muscles et des articulations) : Ils ont la spécificité de donner à tout moment la position de notre corps dans l’espace au cerveau. On a donc la position statique, mais aussi le mouvement, son sens et la vitesse.

1-2 : LES TISSUS ASSOCIES AUX NEURONES :

La principale fonction du tissu nerveux est de transporter des informations, de contrôler l’activité des cellules, en leur envoyant des informations à l’aide d’influx électriques. Ces informations modifiables par l’environnement ; c’est-à-dire qu’il y a des cellules nerveuses qui sont capables de capter les informations de l’environnement. Mais ces tissus nerveux doivent déjà avoir une architecture et doivent vivre. Pour cela, il y a des cellules, qui vont réaliser toutes les taches annexes. Il s’agit des tissus associés : C’est la névrologie, qui est composée des cellules gliales. Ces cellules sont les cellules de soutient des cellules nerveuses. Elles vont les accrocher les unes aux autres (soutient physique) et vont être ainsi un soutient nourricier et défensif. Il y a différents types de cellules de la névrologie. On les différentie selon l’endroit où l’on est dans le système :

·        Les cellules gliales du système nerveux central (encéphale et moelle épinière). Le système nerveux périphérique est l’ensemble des nerfs qui partent de la colonne et qui vont dans le reste du corps. On y trouve :

-         Les astrocytes, qui ont un rôle nourricier. Ce sont les cellules qui stockent un peu de glucose et sont capables de relarguer ce glucose. Elles permettent aussi les récupérations et la détoxification des métabolites que rejettent les cellules nerveuses.

-         Les oligodendrocytes : Elles ont pour fonction le soutient physique et vont être capables de maintenir les cellules les unes avec les autres. Pour cela, elles sont les cellules qui fabriquent la gaine de myéline.

-         Les microglies : Elles sont toutes petites et leur rôle est la défense. Ce sont des cellules phagocitaires.

·        Les cellules gliales au niveau du système nerveux périphérique :

-         Ce sont les cellules de SCHWANN. Elles ont des rôles connus et hypothétiques. Leur grand rôle est de fabriquer la gaine de myéline et de participer à l’architecture du système nerveux périphérique.

-         Il y a aussi les vaisseaux sanguins, qui amènent tous les nutriments et qui récupèrent les métabolites pour les évacuer.

1-2-1 : Les fonctions des cellules gliales :

Les cellules gliales ont pour fonctions de :

·        Soutenir des neurones.

·        Fabriquer des gaines de myéline des fibres nerveuses.

·        Participer à la nutrition des neurones.

ATTENTION : Les cellules gliales ont la faculté de se diviser et ce n’est pas le cas des neurones. Donc quand on perd des neurones, ce sont les cellules associées qui les remplacent.

1-2-2 : L’espace extracellulaire :

Au niveau du système nerveux, l’espace extracellulaire est très important car il permet le passage de substances. C’est le milieu d’échanges d’ions et de molécules entre les neurones et les cellules gliales et vaisseaux sanguins. En fonction de la localisation dans le système nerveux, l’espace extracellulaire est plus ou moins grand et porte différents noms :

·        Système nerveux central.

·        Liquide céphalorachidien.

La composition de cet espace extracellulaire est contrôlée soit par filtrage, soit par la barrière hémato-encéphalique, qui correspond à la paroi des capillaires sanguins cérébraux. Elle est imperméable. La barrière hémato-encéphalique pose des problèmes au niveau des médicaments (notamment les molécules qui calment la douleur car elle ne les laisse pas passer).

1-3 : LES NERFS :

Il s’agit des structures à la périphérie. On va partir de la structure de la base pour arriver à la périphérie à savoir le nerf.

1-3-1 : Les fibres nerveuses :

Les fibres nerveuses sont constituées d’un axone et d’une ou plusieurs cellules de SCHWANN. Il y a plusieurs possibilités :

·        Une cellule de Schwann qui comportent plusieurs axones : Cette fibre nerveuse est appelée amyélinique.

·        Une cellule de Schwann dite fibre myélinisée. Le cytoplasme forme un serpentin qui s’enroule plusieurs fois autours de l’axone : C’est la myéline.

Il n’y a donc qu’un axone dans les fibres myélinisées.

Par exemple, la fibre amyélinique possède des cellules de Schwann et des axones, qui ont de faibles diamètres et des vitesses de propagation du signal faible (dépend du diamètre de l’axone). Par contre la fibre myélinisée possède un axone, qui a un grand diamètre, une vitesse de propagation élevée, des cellules de Schwann et on note ma présence de myéline.

1-3-2 : Classification fonctionnelle des fibres :

Elle fait appelle à savoir si les fibres émettent l’information de la périphérie vers le système nerveux central (SNC) ou dans le sens inverse.

1-3-3 : Classification des nerfs :

C’est un ensemble de fibres nerveuses, c’est-à-dire que le nerf est une sorte de fil électrique, qui est composé de différentes gaines électriques.

Il s’agit de la même chose pour les nerfs : Toutes les fibres nerveuses se réunissent pour former un nerf. Le nombre de fibres nerveuses à l’intérieur d’un même nerf varie. D’un point de vue structurel, ce nerf est composé d’une façon similaire au muscle.

On y retrouve des fibres nerveuses de tous les types (avec ou sans myéline). On y retrouve également les afférences et les efférences, c’est-à-dire que ce nerf transporte toutes les fibres nerveuses qui vont agir sur une partie du corps (par exemple : Le nerf sciatique ou les nerfs somatiques, qui sont des nerfs qui desservent la peau, les muscles squelettiques et les articulations). Aussi les fibres splanchniques, par exemple, contiennent des fibres autonomes afférentes et efférentes. Ce sont les deux grands types de nerf.

1-4 : STRUCTURE DE LA MOELLE EPINIERE :

C’est une partie du système nerveux central, qui correspond l’encéphale et la moelle épinière (commence à la base du cerveau). Celle-ci descend dans la colonne vertébrale jusqu’aux vertèbres lombaires. Elle est donc protégée par la structure osseuse qu’est la colonne.

1-4-1 : Structure d’un segment médullaire :

Le terme médullaire fait référence à tout ce qui fait appel à la moelle épinière. Elle est continue jusqu’aux lombaires. De cette moelle épinière, les fibres nerveuses partent ou arrivent entre les vertèbres. Sous la moelle épinière, il y a un faisceau de nerfs.

Dans la moelle épinière, on retrouve des structures

SECTION TRANVERSALE DE LA MOELLE EPINIERE

Les cornes comprennent différents types de nerfs. Plus on descend vers les parties postérieures (vers les lombaires) et moins on a de la substance grise et plus on a de substance blanche. La substance grise correspond à des corps cellulaires de neurones. La substance blanche correspond à des tractus (= Ensemble des axes de neurones, qui sont soit ascendants, soit descendants). La myéline est un lipide et donc étant un lipide c’est ça qui donne la couleur blanche de la substance blanche.

1-4-2 : Racine médullaire :

Le ganglion spinal est le lieu où l’on retrouve les corps cellulaires des fibres afférentes.

II – EXCITATION NERVEUSE ET MUSCULAIRE :

2-1 : LE POTENTIEL DE REPOS :

2-1-1 : Mesure du potentiel de membrane :

C’est une des bases de fonctionnement d’une cellule

On enregistre une différence de potentiel : C’est ce qu’on appelle le potentiel de la membrane cellulaire. Il a pour but de protéger l’intérieur de la cellule. Donc une des bases du fonctionnement de l’organisme est de créer des mini champs électriques pour protéger l’intégrité des cellules. Le potentiel de repos est de –80mV. Le pole négative est en phase interne et le positif en phase externe.

2-1-2 : L’origine du potentiel de repos :

Il existe une différence de potentiel entre les différents milieux (externe et interne). Le milieu interne est chargé négativement et le milieu externe est chargé positivement.

La membrane est capable de conserver cet équilibre de différence de potentiel. Comment fait la membrane pour réussir à maintenir cette polarité ?

2-1-3 : Répartition des concentrations ioniques :

Il y a deux possibilités pour passer la membrane :

·        La diffusion passive : Elle suit deux types de gradient :

-         Le gradient de pression : La diffusion passive suit en effet la loi de l’osmose, selon les différents types de concentration. Cette loi joue sur les molécules, qui peuvent passer à travers la membrane cytoplasmique.

-         Le gradient électrique : La diffusion passive suit également le gradient électrique, à savoir les molécules chargées positivement attirent les molécules chargées négativement : C’est le champ électrique.

·        La diffusion active : La diffusion passive permet d’expliquer une partie de la répartition autours de la membrane, mais pas tous. De plus les A- sont des ions qui ne sortent jamais de la structure de la cellule. Les A- permettent aussi de faire revenir les K+ à l’intérieur de la cellule. Il se pose toutefois un problème pour les ions sodium : Pourquoi conserve – t’ils cette répartition ? Les gradients de pression et électrique ont tendance à les faire entrer à l’intérieur de la cellule. Les ions Na+ devraient donc être plus présents à l’intérieur de la cellule. Cela s’explique par la présence du deuxième type de transport aux alentours de la membrane : C’est le transport actif. La membrane possède en effet des transporteurs qu’on a appelé des pompes. Celles-ci utilisent de l’énergie et vont faire bouger les molécules contre les lois physiques. Ces pompes vont hydrolyser de l’ATP, ce qui va maintenir le gradient de concentration. Les pompes sont des molécules protéiques, qui font ressortir le Na+ dès qu’il entre dans la cellule. La membrane possède donc la capacité à l’encontre de la nature.

Dans le cas des ions chlorures, ils sont en quantité très importante à l’extérieur. Par conséquent les ions Cl- ont tendance à entrer à l’intérieur de la cellule. Or à l’intérieur on trouve déjà un excès de charges négatives (A-). Il y a donc répulsion des ions Cl-.

Tous ces passages vont provoquer des variations du potentiel de repos.

2-2 : POTENTIEL D’ACTION :

Le potentiel d’action correspond à la fonction de deux types de cellules dans l’organisme : Les cellules nerveuses et les cellules musculaires. Il n’existe que dans ces deux types de cellules. Pour les cellules nerveuses, il représente une information et donc cette information est transmise de part et d’autre de la cellule nerveuse. Les cellules nerveuses transportent donc les potentiels d’action, qui sont les messages nerveux. Pour la cellule musculaire, le potentiel va être transformer en force de contraction.

2-2-1 : Le décours du potentiel d’action :

Quand on injecte le courent, on modifie le potentiel de repos : On enregistre une dépolarisation (les –80mV se réduisent vers 0).

Le potentiel d’action est une succession de trois étapes subies par la membrane de la cellule nerveuse ou musculaire suite à une stimulation :

Dépolarisation + Repolarisation + Hyperpolarisation.

Les mouvements des ions pendant le décours du potentiel d’action sont importants :

·        Dépolarisation : Il y a activation du canal sodium :

-         Flux important d’ions Na+ du milieu extracellulaire vers le milieu intracellulaire.

-         Flux faible d’ions K+ du milieu intracellulaire vers le milieu extracellulaire.

·        Repolarisation : Il y a activation d’un canal sodium :

-         Flux d’ions Na+ qui tend vers 0

-         Flux important d’ions K+.

·        Hyperpolarisation :

-         Flux d’ions Na+ nul.

-         Flux d’ions faibles, mais non nul : Il y a donc excès de charges positives à l’extérieur de la cellule.

2-2-2 : Propagation du potentiel d’action :

C’est l’événement central de l’activité du système nerveux, car les fibres nerveuses ont une fonction, à savoir transporter le potentiel d’action d’un endroit à un autre. Ce potentiel d’action va se créer à un endroit très précis. Quand on transmet le signal de la cellule musculaire à la cellule nerveuse, il y a entrée de sodium, ce qui crée la dépolarisation.

Comment cela se fait-il physiologiquement ? Deux éléments interviennent :

·        Les ions Na+ entrés vont se déplacer : Il y a un courent, car ils sont attirés par les charges négatives.

La dépolarisation créée un changement de polarité local, ce qui engendre un courent longitudinal. L’inconvénient de ce système qu’il y a possibilité de pertes d’informations : C’est la loi d’Ohm (perte d’intensité liée à la résistance du fil). Pour éviter cette perte, il existe un autre système.

·        La dépolarisation arrive au canal suivant, qui s’ouvre pour créer un nouveau potentiel d’action. Il y a donc un courent électrique longitudinal qui provoque la circulation d’un autre potentiel d’action au niveau du canal sodium suivant. Par conséquent on ne perd aucune identité du signal. C’est ce qu’on appelle la propagation par régénération du potentiel d’action de proche en proche. Il faut également que le potentiel d’action ne puisse pas revenir en arrière. Quand il se crée le second potentiel d’action, les charges positives, qui ont tendance à revenir vers le premier canal, ne doivent pas avoir d’actions sur celui-ci. Pour cela le canal est inactivable pendant quelques millisecondes.

2-2-3 : Facteurs intervenant sur la vitesse de propagation du signal :

La gaine de myéline et le diamètre de l’axone sont les deux grands facteurs qui permettent de modifier la vitesse :

·        La vitesse de conduction est plus grande quand le diamètre de l’axone est grand. Dans les fibres de gros diamètres, la résistance est faible : Il y a des distances de régénération des potentiels d’action importantes.

·        La vitesse de conduction est plus grande quand les fibres ont de la myéline.

Dans les fibres de fin diamètre, la résistance est plus élevée : Il faut régénérer souvent le potentiel d’action. La distance est plus faible et la vitesse est donc plus faible, car le temps limitant est le potentiel d’action en lui-même.

La gaine de myéline favorise une distance élevée entre les zones de régénération des potentiels d’action.

Au niveau des nœuds de Ranvier, il y a passage d’un courent de sodium continu. Ce système de propagation s’appelle la conduction saltatoire : Entre chaque gaine, il y a régénération du potentiel d’action.

III – TRANSMISSION DU SIGNAL :

3-1 : LA JONCTION NEUROMUSCUALIRE :

Il existe un potentiel de plaque motrice, qui est un potentiel mais qui ne débouche sur aucune réaction.

Plus particulièrement au niveau musculaire :

Le potentiel d’action peut être influencé par le curare. Il peut soit être retardé soit empêcher (dépolarisation insuffisante = Potentiel de plaque motrice). Ceci signifie que l’action d’un contrôle d’une cellule nerveuse par une autre cellule varie en fonction de la concentration du neurotransmetteur relâché dans la fente. On peut donc imaginer que le système nerveux fonctionne en émettant une fréquence de potentiel d’action (et non un potentiel d’action) : En fonction de la fréquence de décharge, il y a une quantité plus ou moins grande de neurotransmetteurs libérés.

3-2 : LA TRANSMISSION EXOSOMATIQUE :

Dans ce cas, il peut y avoir plusieurs milliers de synapses sur le même corps cellulaire d’un même neurone. La transmission est alors plus complexe. A la suite d’une expérience, on observe différents éléments :

·        Quand on stimule l’axone 1, on enregistre une dépolarisation locale au niveau du soma : Un PPSE. Toutefois il n’y a pas de potentiels d’action.

·        Quand on stimule l’axone 2, on enregistre la même chose.

·        Quand on stimule les deux axones, on enregistre la formation d’un potentiel d’action au niveau du segment initial.

Pour chaque synapse, il va y avoir au niveau de la membrane somatique la formation d’un PPSE et non d’un potentiel d’action. Ces dépolarisations vont créer des courants de type continu. Au niveau du segment initial, la membrane possède un seuil de stimulation, qui est faible. Pour qu’il y ait un potentiel d’action, il faut dépasser ce seuil et pour cela il faut que l’ensemble de tous les PPSE soit supérieur au seuil. On fonctionne ainsi pour pouvoir réguler les informations : Le système nerveux est capable de transmettre des informations si elles sont pertinentes et celles-ci le sont si suffisamment de PPSE arrivent en même temps. C’est ce qu’on appelle le principe d’intégration. Toutefois certaines synapses qui arrivent peuvent aussi donner des PPSI, qui provoquent une hyperpolarisation.

Si Σ PPSE – Σ PPSI > seuil, alors il y a création d’un potentiel d’action. C’est donc le principe de l’intégration et c’est de là que partent toutes les fonctions régulées du corps par le système nerveux (ex : La douleur). Une synapse n’est jamais suffisante pour donner un potentiel d’action au niveau de l’axone du soma.

Le PPSI fonctionne donc de la même façon que le PPSE, sauf que quand le neurotransmetteur se fixe, il y a ouverture d’un canal chlore ou d’un canal potassique. Au lieu d’y avoir une dépolarisation, il y a une hyperpolarisation La membrane devient alors moins sensible à la polarisation. La concentration ou l’attention fait qu’on va inhiber certain message a certain endroit et qu’on va en rendre d’autres pertinents.

IV – LE SYSTEME NERVEUX AUTONOME :

Le système nerveux a différentes fonctions. Sa fonction principale est de réguler les fonctions organiques du corps. Ce système nerveux autonome a été souvent appelé le système nerveux végétatif. Il régule tout ce que l’organisme demande comme besoins vitaux. Il ne fait pas appelle à la conscience (sans volonté, sans qu’on y pense, …). Par exemple, il régule la pression sanguine, la digestion ou encore la fréquence cardiaque. Toutefois certaines technologies ou pratiques permettent de réguler la fréquence cardiaque volontairement.

Il possède également une composition particulière :

·        Neurones sensitifs (afférents) : La voie sensorielle est la boucle de régulation de la voie motrice. Les afférences sensorielles sont celles qui partent des viscères et qui arrivent un peu partout dans le corps. Il s’agit donc de neurones associés à des récepteurs internes.

Par exemple :

-         Les chémorécepteurs : Témoins de la concentration des molécules dans le sang.

-         Les mécanorécepteurs : Sensible à l’étirement des muscles.

·        Neurones moteurs (efférents) : Il s’agit du système nerveux central. Les effecteurs sont les muscles cardiaques et les glandes. Ils régulent ainsi :

-         La dilatation et la constriction de vaisseaux sanguins

-         Les battements cardiaques.

-         La ventilation respiratoire.

Les neurones sensitifs et les neurones moteurs sont des arcs réflexes. Il existe des arcs réflexes autonomes et somatiques. Le système autonome est composé d’une afférence réflexe et de deux afférences autonomes. Le système autonome n’est pas composé que de neurones autonomes, à l’inverse du système somatique où il y a uniquement des motoneurones.

Axone du deuxième neurone.

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effecteurs.

 
 

 


Cette régulation autonome permet la régulation des organes par une double innervation autonome : Il s’agit des systèmes orthosympathique et parasympathique.

4-1 : LE SYSTEME SYMPATHIQUE :

On est donc dans l’anatomie des voies motrices autonomes. On l’appelle aussi le système orthosympathique. Il a pour origine la moelle épinière, c’est-à-dire les corps cellulaires des premiers neurones. On retrouve ces corps cellulaires dans les 12 segments thoraciques et les deux segments lombaires. Ils sont dans la corne latérale de la moelle épinière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


De plus les axones des premiers neurones se divisent en collatérales qui envoient les messages à 20 autres neurones. Ce système permet donc l’amplification du signal.

4-2 : LE SYSTEME PARASYMPATHIQUE :

Il a pour origine :

·        Le tronc cérébral : C’est le début du système nerveux supérieur (à la base du cou). On y retrouve 4 nerfs qui partent. Les 4 grands nerfs parasympathiques sont :

-         Le nerf occulo-moteur.

-         Les nerfs faciaux.

-         Les nerfs pharyngiens.

-         Le nerf vague.

·        La moelle épinière : Elle comprend 3 nerfs sacrés, qui innervent toutes les parties inférieures du corps humain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


V – FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX AUTONOME :

5-1 : LE REFLEXE AUTONOME :

Il y a un neurone sensitif, un centre d’intégration et les neurones moteurs autonomes. Les centres d’intégration sont soit la moelle épinière soit au niveau du tronc cérébral. Dans les neurones moteurs, on trouve le premier et le second neurone. Mais ça ne se passe pas toujours comme ça. Aussi en réponse à une vision, à un bruit, …, on a une mise en action rapide de type réflexe du système nerveux orthosympathique (réflexe = Rapide et optimisé). Ces réflexes autonomes peuvent être évolués, notamment au niveau de la respiration et de la fréquence cardiaque.

5-2 : REGULATION PAR LES CENTRES SUPERIEURS :

5-2-1 : L’anatomie des centres supérieurs :

Ces centres supérieurs sont ce qu’on appelle l’encéphale. Il est composé de différentes parties. Il a la caractéristique de l’évolution des espèces. Il est donc composé de 4 parties :

·        Le cerveau : En haut.

·        Le cervelet : En arrière.

·        Le diencéphale : A la base du cerveau.

·        Le tronc cérébral.

Le cerveau est donc composé de deux hémisphères (droit et gauche), qui sont reliés par des fibres nerveuses : Le corps calleux. La partie périphérique est appelée le cortex, qui est composé en deux parties :

·        Une partie motrice, qui gère de façon directe les parties du corps.

·        Le cortex d’association, qui contient la partie consciente.

C’est donc ici l’inverse de la moelle épinière (à l’extérieur : Substance grise et à l’intérieur : Substance blanche). Cette périphérie a été divisée en 4 lobes :

·        Le lobe frontal : Il est le lieu des fonctions intellectuelles. Il y a aussi le contrôle moteur.

·        Le lobe temporal : Il gère toutes les fonctions auditives.

·        Le lobe occipital : Il contrôle les fonctions visuelles.

·        Le lobe pariétal : Il contrôle les fonctions sensitives.

Le diencéphale : Il comprend le thalamus et l’hypothalamus. Le thalamus est un des centres d’intégration le plus important de l’encéphale, car à ce jour toutes les informations sensorielles, sauf l’odorât, font un relais dans le thalamus avant d’atteindre les ères supérieures correspondantes. Il joue donc un rôle de relais entre le cerveau et le milieu intracellulaire. Il régule donc tous les procédés et fonctions qui font qu’on reste à un pH constant, à une température constante et une concentration en molécules constantes. Pour cela, il est capable de réguler la pression artérielle, la fréquence cardiaque, la digestion, la respiration, la température corporelle, le contrôle neuroendocrinien, l’équilibre hydroélectrolitique, la soif, les émotions, la prise alimentaire et le cycle veille-sommeil.

Le cervelet se situe à l’arrière du cerveau et est mis en jeu dans le contrôle du mouvement.

Le tronc cérébral est la partie de base du système nerveux central supérieur. Il est composé de trois parties :

·        Le mésencéphale.

·        Le pont.

·        Le bulbe rachidien.

Il est aussi la base de nombreuses réactions motrices. C’est le lien entre le cerveau et la moelle épinière. Il est à la base du cerveau. C’est « un carrefour » d’informations qui arrivent de différents endroits. C’est un centre d’intégration très important. On y trouve la formation réticulée. D’un point de vue fonction, il est capable de coordonner les fonctions des muscles squelettiques, de maintenir le tonus musculaire, le contrôle des fonctions respiratoires, le contrôle des fonctions cardio-vasculaires. Ils participent à notre état veille-sommeil.

5-2-2 : Régulation par les centres supérieurs :

Le véritable centre des régulations autonome est l’hypothalamus et le thalamus. Mais ils fonctionnent avec l’aide du tronc cérébral et de la moelle épinière. Il existe pour certaines fonctions (ex : La respiration) une intervention dans le contrôle de l’activité autonome et donc du cortex moteur (ex : Mécanismes qui bloquent la respiration). Il peut aussi que ce soit les fonctions cardio-vasculaires qui permettent de réguler la fonction cardiaque. Il existe des relations entre le cortex et le tronc cérébral pour la régulation de fonction autonomes. Tel est le cas, par exemple, de la fonction visuelle.

VI – LES EFFETS PHYSIOLOGIQUES DU SYSTEME NERVEUX AUTONOME :

6-1 : GENERALITES :

Il existe des structures qui ne reçoivent que l’innervation sympathique. Tel est le cas des glandes sudoripares, de la médullosurrénale, des muscles arrecteurs des poils, des cellules adipeuses, des reins et des glandes sudoripares. Il n’y a qu’une structure qui est innervée par le système parasympathique : Les glandes lacrymales.

Pour toutes les autres structures, on a les deux systèmes nerveux autonomes : Un qui inhibe et l’autre qui active. Ces parties contrôlent l’activité des organes avec l’arrivée d’un message nerveux et donc libération d’un neurotransmetteur.

6-2 : LES NEUROTRANSMETTEURS :

Le neurotransmetteur donne leur nom aux types de neurones :

·        Les neurones cholinergiques dans le système nerveux autonome : Ce sont tous les premiers neurones avant les ganglions et les seconds neurones parasympathiques.

·        Les neurones adrénergiques : Ils utilisent l’adrénaline ou la noradrénaline. Elles sont aussi appelées les catécholamines. Il s’agit des deuxièmes neurones du système nerveux autonome orthosympathique.

Pour le système orthosympathique, l’amplification du signal se fait donc par l’activation des surrénales qui en réponse à l’adrénaline et la noradrénaline sécrète dans le sang de l’adrénaline et de la noradrénaline.

6-3 : LES RECEPTEURS :

En plus des neurones transmetteurs, on a les récepteurs, qui sont de différents types et le signal de réponse de la cellule ne peut se faire qu’à travers le récepteur :

·        Les cholinergiques.

·        Les adrénergiques.

Ils sont également à fixer autre chose que le récepteur matériel (substances exogènes).

6-3-1 : Récepteurs cholinergiques :

Ils sont de deux types :

·        Nicotinique : L’activation est médiée par la fixation de la nicotine.

·        Muscarinique : L’activation est médiée par la fixation de la muscarine (qu’on retrouve dans des toxines de serpents). On les retrouve surtout au niveau des muscles lisses et les glandes.

6-3-2 : Récepteurs adrénergiques :

Ils sont de deux types : α et β ; Et de deux sous-types : α1 et α2, et β1 et β2. En général, les récepteurs α sont excitateurs et les récepteurs β sont inhibiteurs.

Les neurones adrénergiques des deux types agissent sur les cellules en fonction des récepteurs.

On voit maintenant les grands types de réactions contrôlées par le système autonome.

6-4 : REACTION PARASYMPATHIQUES ET ORTHOSYMPATHIQUES :

6-4-1 : Les récepteurs parasympathiques :

C’est son activité qui prédomine quand on est au repos, car il a pour fonction de conserver ou de rétablir l’énergie corporelle :

·        Fonctions digestives.

·        Fonction urinaire.

·        Sécrétions glandulaires.

·        Conservation de l’énergie.

Il est mis en jeu lors d’une phase de récupération après un exercice. Dans les conditions de repos le système nerveux autonome parasympathique domine le système orthosympathique pour la régulation des glandes digestives et des muscles lisses du tube digestif. On note plusieurs exemples de régulations :

·        Le foie : Il favorise la glycogenèse : Il favorise donc la sécrétion biliaire.

·        Le pancréas : Il favorise la sécrétion d’enzymes digestives et l’insuline.

·        Les poumons : Contraction (constriction) des muscles respiratoires.

·        Le cœur : Contraction des vaisseaux coronaires qui irriguent le muscle cardiaque lui-même.

Le système nerveux orthosympathique domine quand le corps a besoin de l’énergie. Il fait les réactions inverses. L’énergie stockée est utilisée. Il se met en action quand un élément extérieur provoque la modification d’activité de notre corps. Dans le cadre de la lutte contre le danger, quand le corps humain doit changer d’activité, on appelle cela un stress. On appelle cette réaction, la réaction de fuite ou de lutte. Il y a :

·        Dilatation des pupilles.

·        L’augmentation de la fréquence cardiaque.

·        L’augmentation de la force de contraction du cœur.

·        Vasoconstriction des vaisseaux irriguant les organes non essentiels (viscères, peau).

·        Vasodilatation des vaisseaux irriguant les organes qui participent à l’exercice ou qui luttent contre le danger.

On note également différents types de régulations :

·        Le foie : Dégradation du glycogène.

·        Le tissu adipeux : Dégradation des triglycérides.

·        L’augmentation de la fréquence respiratoire et le volume courent : Stimulation respiratoire.

·        Stimulation de la médullosurrénale (adrénaline, noradrénaline).

·        Inhibition des processus non essentiels aux mouvements ou à la lutte (digestion).

Cette réaction de fuite, de lutte peut devenir pathologique, d’un point de vue psychologique.