THEORIE
JUDO :
LES
FONDAMENTAUX :
C’est les points essentiels à connaître pour une bonne pratique du judo.
Dans le judo debout, la méthode française est basée sur le principe de placement, déséquilibre et de chute. Ceci permet de structurer l’enseignement du judo dans les clubs. Ils y ont classé les mouvements par rapport aux contacts (mouvements hauts, de jambes, de hanche, …).
Les mouvements avants hauts : Il y a trois points essentiels, à savoir le contact du haut du corps, le regard sur le tapis de chute et la jambe d’appui fléchie.
Les mouvements avant vers le bas : Il doit y avoir abaissement du centre de gravité (descendre sur ses appuis). Généralement les appuis de tori doivent être situés à l’intérieur des appuis de uke La jambe en rotation doit être au moins au même niveau que la jambe d’appui.
Les mouvements arrières : On dit que se sont les plus faciles à réaliser, car il n’y a pas à tourner le dos. Ca impose un contact du haut du corps et la jambe d’appui fléchie. On distingue deux familles :
· Les uchi (interne).
· Les sotos (externe).
Il y a aussi les garis (fauchages), les gake (accrochages) et les baraï (balayages). Il existe enfin les blocages.
On réalise un baraï, quand la personne transfert le poids d’une jambe sur l’autre : Tout le poids n’est pas sur les appuis. Dans cette phase, on peut aussi bloquer.
On fait un gari, quand plus de 50% du poids du corps est sur un appui. Généralement l’adversaire est déjà en déséquilibre. Le gari doit se faire au contact. Il y a application d’un couple de forces, qui favorise la rotation de l’adversaire. On accroche quand la personne est bien stable sur ses deux pieds, et quand on crée un couple de forces.
On diffère ici de la méthode française.
Les mouvements de hanche : On attaque sous le centre de gravité. Il y a un classement de ces mouvements :
· Hanche égale : C’est ce qu’on apprend aux débutants. C’est les fondamentaux. Tori doit tourner totalement le dos à l’adversaire. Il y a donc contact et poussée dans le dos pour provoquer le mouvement de bascule (exemple : O Goshi).
· Hanche à moitié passée : Généralement tori ne tourne pas totalement le dos à l’adversaire. Il a toujours une action sous le centre de gravité pour le faire chuter. Ils sont un peu plus faciles à réaliser ou on les réalise par défaut. Il faut avoir une action au niveau des points d’appuis (Exemple : Haraï Goshi, Hane Goshi, Uchi Mata).
· Hanche plus que passée : Par exemple : Koshi Guruma.
Les mouvements de grandes bascules (épaule ou bras) : On cherche plus le contact au niveau de la hanche, mais de l’aisselle (Exemple : Ippon Soé Nagge, Taï Otoshi).
Les mouvements de sacrifices (les sutémis) : On se sert de sa propre inertie, de celle de uke ou des deux. On crée le vide et on se jette au sol. Il y en a avec ou sans contact et on enchaîne souvent au sol (Makkikomi).
La
connexité des actions en judo :
Pour être efficace, le judo va se structurer sous forme d’un « algorithme ». Il y a une suite d’actions :
· Première action : Se déplacer. On regarde (vigilance) et on crée un espace médian ; c’est le travail de garde. On essaie de créer, assurer, placer. Il faut se situer dans l’espace de l’adversaire. En bref, il faut se situer.
· Deuxième action : Saisir et ne pas être saisit : On doit maintenant entrer dans l’espace médian pour pouvoir placer son kumikata. Le but est de s’orienter et pour cela on cherche un point de contact. Il faut donc saisir, agripper, faire lâcher.
· Troisième action : Diriger et conduire : On essaie de contrôler son adversaire. Il faut gagner le rapport d’opposition pour garder l’opportunité. Pour cela on crée un espace « transactionnel ». Le but est de créer un équilibre (tirer, pousser, …). On se place.
· Quatrième action : Pénétrer dans l’espace « transactionnel » adverse. On essaie de faire une action offensive. On rapproche ses appuis, les centres de gravité. On cherche un point de contact. Par conséquent on s’oppose.
· Cinquième action : Placer une prise, une action sur les appuis ou le centre de gravité. On crée un espace de rupture soit par liaison soit par flottement. On crée donc une attaque. C’est faucher, balayer, …
· Sixième action : Faire chuter : Il faut maintenir la rupture. On place la technique. Il faut aussi accompagner et contrôler. Ca se traduit par des makkikomis.